德希達於1968年發表的文章" 延異la différance"基本上現在收錄在他的 Marge: de la Philosophie (邊緣:論哲學)裡, 作為書中的第二章.

我這裡所做的只是在一開始的時候將p.3-p.16中的句子和主要意思整理起來,接著才是p.16-18的分析.

這個分析基本上不夠成熟,閱讀了一遍之後做的. 若有機會希望可以為了這個段落再寫一篇詮釋出來. 不過若對於這些段落的分析有一定的需要的時候,我的分析還是可以派上用場.

 








L’Analyse de La Différance, dans Marges p.16-18

 

22/7/2011

 

Le parcours et le petit résumé avant de p.16

 

Derrida présente d’abord le faisceau de fils et lignes du sens ou de force, pour tenter de montrer une approche de saisir la différance (p.3). Le a de la différance s’écrit ou se lit, mais elle ne s’entend pas, et elle ne parle pas. Le a de la différance demeure silencieux, secret et discret comme un tombeau: oikesis, comme il est mort (p.4). Le jeu de la différence chez Saussure est la condition de possibilité et de fonctionnement de tout signe, ce jeu est lui-même silencieux et inaudible. La différence qui fait lever les phonèmes et les donne à entendre, à tous les sens de ce mot, reste en soi inaudible (p.5). La différance n’est pas, n’existe pas, n’est pas un étant-présent (on), quel qu’il soit; et nous serons amenés à marquer aussi tout ce qu’elle n’est pas, c’est-à-dire tout; et par conséquent qu’elle n’a ni existence ni essence. Elle ne relève d’aucune catégorie de l’étant, qu’il soit présent ou absent (P.6). Le concept de jeu, Derrida dit, annonce l’unité du hasard et de la nécessité dans un calcul sans fin (p.7). Il y a au moins deux sens de la différance : la temporisation et le différer (p.8). Le signe représente le présent en son absence, il serait donc la présence différée (p.9). «Arbitraire et différentiel», dit Saussure, «sont deux qualités corrélatives.». Et les deux motifs — arbitraire et différentiel — sont aussi inséparables (p.10). Derrida distinque le signifiant et le signifié selon Saussure (p.11). La différence chez Saussure et la différance chez Derrida ne sont elles-même ni un concept ni un mot (p.11). Dans une langue, dans le système de la langue,selon Saussure, il n’y a que des différences. Les différences sont les jeux et les effets dans le système de la langue (p.12). Derrida propose d’appeler archi-écriture, archi-trace ou différance. Celle-ci (est) (à la fois) espacement (et) temporisation (p.14). Les différences sont donc «produites» — différées — par la différance. Saussure nous a rappelé que «la langue [qui ne consiste donc qu’en différences] n’est pas une fonction du sujet parlant». Cela implique que le sujet est inscrit dans la langue, est «fonction» de la langue,...en se réglant sur le principe de la langue dont Saussure dit qu’elle est «le langage moins la parole». «La langue est nécessaire pour que la parole soit intelligible et produise tous ses effets.»

 

p.16

 

para.2.

 

 

Si nous présuposons l’opposition de la parole à la langue, la différance sera non seulement le jeu des différences dans la langue mais le rapport de la parole à la langue. La différance sera à la fois le jeu et le rapport, le jeu des différences et le rapport de la parole en même temps. Selon Saussure, le jeu des différences est seulement dans la langue, parce qu’il n’y a que des différences dans la langue ; le rapport et la différence constituent ensemble la partie conceptuelle de la valeur, nous pourrions dire donc que la différance sera le jeu des rapports et la différence de la parole à la langue.

Le détour aussi par lequel je dois passer pour parler, le gage silencieux que je dois donner, Derrida a son devoir (je dois) ici de passer pour parler et de donner pour le gage silencueux. Car la différance n’est ni un mot ni un concept, elle semble le jeu, le jeu de la dette, le jeu triste et silencieux, et le rapport, le devoir de la parole à la langue pour la sémiologie générale. Il faut parler, la langue vit dans la parole pour Saussure, non pas seulement écrire, mais il faut retenir le rapport et la pratique entre parole et écriture.

La pratique de la langue ou du code supposant un jeu de formes et un jeu de traces, il faut bien que ce soit une sorte d’écriture avant la lettre, une archi-écriture sans origine présente, sans archie.

 

Para.3.

 

On pourra être tenté par une objection, Derrida dit. L’objection est sur la conscience. Dans ce paragraphe, il y a trois points que je voudrais marquer :

 

1.le système des différences linguistiques = le jeu de la différance linguistique ou sémiologique.

Le sujet parlant ou signifiant serait présent à soi avec ou dans le système des différences linguistiques. C’est le système des différences linguistiques, plutôt chez Saussure, mais ensuites Derrida soustitue le jeu de la différance linguistique ou sémiologique au système des différences linguistiques. Il change le système et des différences (avec e) au jeu et la différance (avec a), de concept chez Saussure à celui chez Derrida lui-même. Le système de différence est le jeu de la différance dans la linguistique ou sémiologique. Précisément le système est le jeu, les différences sont la différance.

 

2. devenir = être présent à soi.

Si le sujet devient parlant ou signifiant, c’est le sujet est présent à soi. Le sujet est présent à soi parce qu’il devient parlant ou signifiant. Ce devenir fait le sujet présent à soi, c’est-à-dire que le sujet ne serait pas présent sans qu’il devient. On peut seulement concevoir le sujet présent à soi, car il devient, il devient parlant ou signifiant.

 

3. sujet avant sa parole ou son signe = sujet dans une conscience silencieuse et intuitive.

Avant sa parole ou son signe, avant parlant ou signifiant, le sujet n’est pas présent à soi, il est dans une conscience silencieuse et intuitive. Il ne devient pas, il ne présente pas, ou peut-être il n’est pas. Donc il y a deux états du sujet, à savoir silencieux ou parlant, intuitif ou signifiant. Mais le sujet dans la linguistique ou sémiologique est égal de celui dans la conscience ? Qu’est-ce que la conscience ?

 

P.17

 

Para.2.

 

Derrida d’abord dégage la question de dernier paragraphe, ne peut-on concevoir une présence et une présence à soi du sujet avant sa parole ou son signe, une présence à soi du sujet dans une conscience silencieuse et intuitive?. Elle suppose donc qu’avant le signe et hors de lui, à l’exclusion de toute trace et de toute différance, quelque chose de tel que la conscience est possible. L’exclusion de toute trace et de toute différance, c’est l’exclusion du jeu de la différance linguistique ou sémiologique, du système des différences linguistiques. Le sujet sans trace, sans jeu et sans système, sans rapport linguistique ou sémiologique, mais seulement le sujet est dans la conscience. C’est le sujet de la conscience possible avant tout apparaît et présent. La conscience peut se rassembler elle-même en sa présence. Mais que veut dire «conscience»?

Derrida répond notre question de troisième point de dernier paragraphe: qu’est-ce que la conscience ? Le plus souvent dans la forme même du «vouloir-dire», elle ne se donne à penser, sous toutes ses modifications, que comme présence à soi, perception de soi de la présence. La conscience est la forme même du «vouloir-dire», elle est la forme même de Bedeutung, comme chez Husserl. Donc le «vouloir-dire» signifie le sujet signifiant et parlant, et sa forme est la conscience. Le sujet peut devenir parlant ou signifiant, ou devenir présent à soi, et la conscience peut aussi se rassembler elle-même en sa présence. C’est dire qu’importe quel état, le sujet ou la conscience, ils sont toujours présent.

Ensuite, Derrida décrit la situation de la métaphysique du sujet occidentale : la catégorie du sujet ne peut et n’a jamais pu se penser sans la référence à la présence comme upokeimenon ou comme ousia, etc., de même le sujet comme conscience n’a jamais pu s’annoncer autrement que comme présence à soi. C’est le privilège, Derrida dit, le pouvoir et la souveraineté du présent. Le privilège accordé à la conscience signifie donc le privilège accordé au présent. La métaphysique du sujet occidentale, pour Derrida, est la métaphysique du présent.

Ce privilège est l’éther de la métaphysique, l’élément de notre pensée en tant qu’elle est prise dans la langue de la métaphysique. Nous pouvons délimiter une telle clôture, qui Heidegger l’appelle la détermination ontothéologique de l’être, qu’en sollicitant aujourd’hui cette valeur de présence. La métaphysique du sujet occidentale est une clôture, une système en sollicitant la valeur de présence, elle est alors le privilège absolu, le pouvoir et le souverain absolu du présent et de la conscience.

 

p.17-18

 

On en vient donc à poser la présence — et singulièrement la conscience, l’être auprès de soi de la conscience —...comme une «détermination» et comme un «effet».Parce que la détermination est celle d’ontothéologique de l’être chez Heidegger, et que la présence est l’effet de cette système du privilège, du pouvoir et du souverain.

Mais pourquoi Derrida dit suivant : détermination ou effet à l’intérieur d’un système qui n’est plus celui de la présence mais celui de la différance, et qui ne tolère plus l’opposition ? Parce que le jeu ou le système de la différance est avant ou après de celui de la présence ou la métaphysique, il est plus grand ou plus petit que l’autre système, ou il comprend ou exclut tout l’autre.

De telle sorte qu’à désigner la conscience comme un effet ou une détermination on continue,dans le système de la différance, et on marque à opérer selon le lexique de cela même qu’on dé-limite, pour des raisons stratégiques qui peuvent être plus ou moins lucidement délibérées,et systématiquement calculées. Pour la raison stratégique, c’est la raison qu’aucune vérité transcendante et présente hors du champ de l’écriture, on peut être plus ou moins lucidement délibérée,et systématiquement calculée. Nous avons besion du jeu ou système de la différance pour désigner ou marquer la conscience comme un effet ou une détermination, le système de la présence, la métaphysique du sujet occidentale, mais ils sont dans le système de la différance, dans le jeu ou le rapport de la différance.

 

 

 

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