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此文是對柏拉圖的藥房其中的一個段落的分析,我所引用的這個版本是來自於柏拉圖對話錄Phèdre的法譯本中後面的附錄,基本上此藥房一文是收錄在德希達的La dissémination裡的一篇,但是由於其所具有的經典地位,使得整個柏拉圖的新譯版本收錄此文在這篇對話錄的後面,因為Le pharmakon"藥"這個概念基本上出自這個對話錄, 當然德希達不只談論這個對話錄而已.

我所做的這個段落的分析是在第五節的最後段落 Le pharmakeus,其談論的整個段落我已經先行附上了,然後接著是關鍵的問題和我的分析.

基本上鑑於第一次閱讀的關係,我僅僅只能做一半的談論,這個談論之所以不全面是因為是在我還沒參與討論之前寫的,希望有機會能夠再回到這裡來.

我的分析顯示了我們一般對德希達理解柏拉圖,或者說其所具有之"形上學之父"的地位的解構,然而這其實還不夠深入,一般來說缺少了德希達將他納入自己的盟友的面向,但是如果是一個閱讀古希臘哲學的朋友應該可以了解這個面向,不會只停留在尼采主義者的面向上去看待德希達,如此一來我的分析就先建立了對德希達理解的顯義了,希望有幫助到理解就好.

其中關於紅線或者黃線,就是根本的關鍵詞或者段落,如果朋友們深入的進入德希達就會知道那些辭彙應有的意義.






L’Analyse de Pharmacie de Platon, dans Phèdre, p.335-336

 

Le texte :

 

Y a-t-il du jeu ou de l’artifice dans ce rapprochement croisé ? C’est qu’il y a surtout le jeu dans un tel mouvement et ce chiasme est autorisé, voire prescrit, par l’ambivalence du pharmakon. Non seulement par la polarité bien / mal, mais par la double participation aux régions distinctes de l’âme et du corps, de l’invisible et du visible. Cette double participation, encore une fois, ne mélange pas deux éléments préalablement séparés, elle renvoie au même qui n’est pas l’identique, à l’élément commun, au medium de toute dissociation possible. Ainsi, l’écriture est donnée comme suppléant sensible, visible, spatial de la mnémè ; elle s’avère ensuite nuisible et engourdissante pour le dedans invisible de l’âme, la mémoire et la vérité. Inversement, la ciguë est donnée comme un poison nuisible et engourdissant pour le corps. Elle s’avère ensuite bienfaisante pour l’âme, qu’elle délivre du corps et éveille à la vérité de l’eidos. Si le phamakon est « ambivalent », c’est donc bien pour constituer le milieu dans lequel s’opposent les opposés, le mouvement et le jeu qui les rapportent l’un à l’autre, les renverse et les fait passer l’un dans l’autre (âme/ corps, bien/ mal, dedans/ dehors, mémoire/ oubli, parole/ écriture, etc.). C’est à partir de ce jeu ou de ce mouvement que les opposés ou les différents sont arrêtés par Platon. Le pharmakon est le mouvement, le lieu et le jeu ( la production de ) la différence. Il est la différance de la différence. Il tient en réserve, dans son ombre et sa veille indécises, les différents et les différends que la discrimination viendra y découper. Les contradictions et les couples d’opposés s’enlèvent sur le fond de cette réserve diacritique et difféante. Déjà diiféante, cette réserve, pour « précéder » l’opposition des effets différents, pour précéder les différences comme effets, n’a donc pas la simplicité ponctuelle d’une coincidentia oppositorum. A ce fonds la dialectique vient puiser ses philosophèmes. Le pharmakon, sans rien être par lui-même, les excède toujours comme leur fonds sans fond. Il se tient toujours en réserve bien qu’il n’ait pas de profondeur fondamentale ni d’ultime localité. Nous allons le voir se promettre à l’infini et s’échapper toujours par des portes dérobées, brillantes comme des miroirs et ouvertes sur un labyrinthe. C’est aussi cette réserve d’arrière-fond que nous appelons la pharmacie.

 

Qustions :

 

1.Qu’est-ce que la pharmacie ? Qu’est-ce qu’il y a dans la pharmacie ? Y a-t-il la Pharmacée, le pharmakon, le pharmakeus, et le pharmakos tout dedans? Tout ce qui sont ensemble dans la pharmacie, ou tout ce qui constituent la pharmacie ? La pharmacie est le fond du pharmakon ? Qu’est-ce qui se vend dans la pharmacie, sauf le pharmakon ?

 

2. Pourquoi le pharmakon est comme la différance ? Ils ont le même destin ? Est-ce la même situation le pharmakon dans le système de Platon est comme la différance (ou différence) dans celui de Saussure ?

 

Analyse et Réponses :

 

Le jeu ou l’artifice et le mouvement et le chiasme forment par l’ambivalence du pharmakon. Ce jeu est l’opposition dedans, il se contraint dans ce mouvement, il se croise dans ce chiasme, mais il n’est pas naturel, mais artificiel. Ce jeu de l’ambivalence, ou de la différence du pharmakon, nous charme et nous embrouille. Nous ne pouvons pas affirmer quel pharmakon que ce que Platon ou Socrate veut donner ou vendre. Nous ne savons pas non plus pourquoi il (Platon ou Socrate) utilise ou autorise l’ambivalence du pharmakon, ce jeu qu’il commence et puis arrête tout par lui-même. Tout ce qui est comme une scène, un théâtre qui met par Platon, mais c’est la dialogue, touts les personnages se parlent et utilisent sa parole, mais personne écrit, même s’il y a quelque scène de l’écriture, même si les personnages parlent de l’écriture. Aucune n’écrit sauf Platon. Il peut décider ce que les personnages disent, il a le pouvoir de déterminer le thème, le sujet, la scène, la dialogue...tout ! Il est vraiment le père, le roi, le dieu de créer un monde dans sa dialogue par son écriture. Alors nous pouvons dire que c’est sa raison de mettre le jeu, ce jeu artificiel, ce jeu de pharmakon, c’est donc sa pharmacie. Pour Platon, il ne reste que l’écriture, mais son écriture fait ses personnages parler, il a le pouvoir de faire parler ses héros, il est écrivan qui fait parler, qui a sa parole, et qui utilise son calame pour contrer son écrit. C’est pourquoi cette réserve est « précéder », Platon a le privilège d’excéder son texte, sa dialogue, et il a aussi le pouvoir de fermer sa pharmacie. C’est son propre jeu sous plume, dans sa dialogue, il ne parle pas, il ne présente pas, ou encore il fait parler, il fait présenter, il a son porte-parole dans ses textes, Socrate.

Socrate, celui qui n’écrit pas. Mais il a le rejeton qui écrit, et qui est le metteur en scène, Platon est toujours arrière le scène, il ne présente pas. Mais nous savons très bien, Platon contrôle tout, il donne le destin de la philosophie sous son plume. Il détermine la direction de l’avenir de la philosophie par son écrit ou sa dialogue. Son écriture et sa dialogue, écrivant par Platon et parlant par Socrate, comme Proust et son héro.

La pharmacie est un système,une maison, un espace clos (p.386), et un fond sans fond. Elle constitue de touts les éléments pharmaceutiques et forme donc un système, un ensemble, mais ce système ou ensemble n’est pas facile de se définir et se préciser. La pharmacie est comme une maison qui habite touts les éléments pharmaceutiques dedans, comme l’Etre habite dans la langue. La maison et la famile pharmaceutique sont la figure de la pharmacie. Le pharmakeus est comme un maître, un père, un chef, même un roi, qui a son pouvoir (pharmakos), son administration ou son dieu protégé (pharmacée) et son esclave ou employé (pharmakon). C’est comme un sociéte ou une entreprise et comme une grand famille. La pharmacie est un lieu clos, un espace clos, une clôture et une réserve. C’est un monde de l’écriture mais jamais préscent. La pharmacie est le concept composé et constitué par touts les éléments pharmaceutiques, elle est le fond de tous éléments, pourvu qu’ils soient ensemble, qu’ils réunissent. Or nous pouvons dire qu’elle est le fond sans fond, parce qu’elle dépend touts les éléments pharmaceutiques, et même Platon peut la fermer à sa volonté.

On ne peut pas définir la différance, parce qu’elle n’est ni un concept ni un mot. Le a de la différace ne parle ni présente jamais. La différance est difficile de définir et déterminer, elle n’a pas l’identité. Cela est comme le pharmakon. Même si on peut dire qu’il y a un point certain que le pharmakon ne peut pas identifier. Il est même précisément parce qu’il n’a pas d’identité (p.385). La différance, disparition de la présence originaire, est à la fois la condition de possibilité et la condition d’impossibilité de la vérité ( p.384). C’est l’ambivalence de la différance comme du pharmakon. Ils sont donc le jeu, le mouvement et le lieu de la différence.

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