close

此篇短文為討論德勒茲與德希達關於動物的問題的討論所寫,基本上完全以德希達的詮釋為主,沒有機會給德勒茲,以後有時間將會再加入分析.

整個短文只是關於德希達2002年的課堂講座第五次中的其中幾頁的分析,p.211-214,其中談論的就是德希達對德勒茲在其早年作品,"差異與重複"中對動物和所謂的愚蠢(la bêtise)的分析,基本上是個很激進的詮釋立場,德希達所認識的德勒茲是個對動物和人有絕對區分的,這也是德希達要反對的主張,這個觀點出自德希達自己對動物的想法,沒有任何哲學家思考過一樣的.其中對德勒茲的批評可以看出德希達的想法確實非常的深刻,而且基本上德希達已經將德勒茲在這個問題上歸入了亞里斯多德主義的傳統裡了.

以下是一個很短的分析和解釋,其後則是摘要,並沒有加上太多我自己的想法,除了一段對於德希達所替換的德勒茲的詞彙所引發的,德希達自己本身在"論精神"理提出的想法外,其他還有待再進一步的發展.

 

 

 

 

 

 

 

L’ Analyse de texte de Derrida la ciquième séance dans La bête et le souverain, p.211-214

 

Le parcours et le petit résumé de p.211 à p.214

 

P.211-212 :

Deleuze parle que l’homme peut être bête, et son individuation a un lien au fond humain, qui est la liberté même.Le passage de Schelling paraît Derrida soutenir tout le discours deleuzien ici. Schelling indique : le fond – originaire (Urgrund) ou non-fond (Ungrund) sont caratérisé comme absolue indifférence des deux principes.

Deleuze et Schelling ont la même logique que l’homme prend forme sur ce fond en gardant avec lui un rapport (libre, c’est sa liberté) qui serait refusé « aux animaux » qui « sont, dit Deleuze, en quelque sorte prémunis contre ce fond, par leurs formes explicites ». Et Schelling dit de cette maladie humaine qu’est la stupidité (Blödisinn).

 

P.212-214 :

Revenir les deux motifs de Deleuze (le souveraineté et la cruauté) :

Le premier : le tyran est à tête de l’animal et le légume. Le tyran institutionnalise la bêtise, mais il est le premier servant de son système et le premier institué, c’est toujours un esclave qui commande aux esclaves.

Le deuxième : Le mal et la cruauté ne sont pas simplement des puissances corporelles, mais des structures de la pensée comme telle. Tout est lié autre texte de Deleuze. Il dit : Toutes les déterminations deviennent cruelle et mauvaises...Tout devient violence sur ce fond passif. Attaque, sur ce fond digestif. Toutes les choses sont liés avec elles-même (autonome) et la violence. Puis, Deleuze ajoute en note sur Flaubert et Schelling : Flaubert écrit les choses sur le mal (bêtise et méchanceté), sur le Fond devenu autonome dans son Bouvard et Pécuchet ; Schelling montre Dieu pour laisser ce fond agir en toute indépendance.

 

p.211

 

Deleuze distingue le propre de l’homme, la bêtise comme propre de l’homme. Derrida indique ce point par les citations de Deleuze, par Différence et Répétition. Derrida parle à ce point, s’il y a un point, mais à quel point ? Derrida vient déjà de finir sa citation de Deleuze (p.210-211), mais il va tout de suite l’autre citation et dont son propre commentaire.

 

Autrement dit, l’animal ne peut être bête parce qu’il n’est pas libre et n’a pas de volonté, son individuation, qui lui donne forme, ne s’enlève pas sur un rapport au fond (au Grund), qui est la liberté même.

 

Autrement dit, cette locution il me semble que Derrida va expliquer ce que Deleuze dit, ce qu’il a cité. L’animal ne peut être bête, c’est dire que l’animal est incapable d’être bête, il n’a pas de la capacité, pas du pouvoir pour être bête, il faut avoir le pouvoir d’être bête. Ce pouvoir peut-être est lié au souverain. La raison de n’a pas de la capacité et du pouvoir pour être bête, c’est parce qu’il n’est pas libre et n’a pas de volonté. C’est-à-dire que l’animal n’est pas libre et n’a pas de volonté pour être bête, parce qu’il n’a pas de la capacité et du pouvoir de la liberté et la volonté. Ce souverain n’appartient à l’animal. C’est l’homme qui est libre et a volonté, qui peut, et qui est capable d’être bête, qui a ce souverain pour faire ça. Alors on peut dire que l’homme peut être bête, mais l’animal non, selon le commentaire de Derrida.

son individuation, qui lui donne forme, c’est l’individuation de l’animal qui donne l’animal forme, c’est-à-dire que l’animal a sa forme parce que son individuation qui lui donne, il a sa propre forme car son individuation, c’est la forme spécifique pour Deleuze. Mais pour Derrida, si cette forme est spécifique, c’est parce qu’elle a le lien avec le fond (der Grund), et ce fond qui est la liberté même. L’individuation de l’animal a un rapport au fond, et elle donne l’animal forme, forme spécifique, ce fond a donc un lien avec cette forme. Tandis que ce fond est la liberté même, il est nécessaire d’appartenir à l’homme, parce que l’animal n’est pas libre et n’a pas de volonté. Alors si nous essayons de traduire ce commentaire chez Derrida, il peut écrire comme ça: l’homme peut être bête, et son individuation a un lien au fond humain, qui est la liberté même.

Ensuit, Derrida analyse une autre phrase de Deleuze : Or les animaux sont en quelque sorte prémunis contre ce fond, par leurs formes explicites. Elle est à la fois flou (en quelque sorte) et distinct ( explicites) pour Derrida. C’est une question de degré dont les critères resteront toujours difficiles à fixer. Parce que, selon Derrida, la formulation est vague et fort empirique. Nous ne pourrions pas juger cette pharse parce qu’elle est vague et fort empirique. Mais comment on ne peut pas juger une phrase fort empirique en vertu de sa formulation ? En quelque sorte, forme explicite, forme spécifique, pourquoi les expressions pour Derrida sont ils vague et fort empirique ? Et puis, Derrida invoque un passage de Schelling pour associer et soutenir le discours deleuzien. Mais pour Derrida, il y a la dualité, ayant l’être (Wesen) antérieur au fond et à l’existant, dans ce passage dont il cite. Une logique schellingienne ou idéaliste et deleuzienne ou empiriste sont bien ensemble pour Derrida, c’est la dualité entre le fond et l’existant, entre l’ idéalisme et l’ empirisme.

 

Avant allant les deux motifs de Deleuze, je voudrais montrer quelque mots que ce que Derrida peut-être néglige. Deleuze dit : L’animal est garanti par des formes spécifique qui l’empêchent. Derrida utilise s’enlever pour traduire le garantir- empêcher chez Deleuze. Ensuite, Deleuze dit : Or les animaux sont en quelque sorte prémunis contre ce fond, Derrida aussi utilise réfuser pour changer le prémunir- contrer. Nous voyons le garantir- empêcher et le prémunir- contrer chez Deleuze, mais c’est s’enlever et réfuser chez Derrida ou pour Derrida. Il me semble que ces sont quelque chose de dire comme l’isoler, le résister, le distinguer et l’éviter. Mais qu’est-ce qu’ éviter, et de ce que éviter veut dire[1] ? Les choses veulent dire que pour Deleuze et Derrida ne sont pas pareilles ?

 

p.212-214

 

Derrida parle de la liberté humaine chez Deleuze, qui est la bêtise et le fond sans fond, est lié à l’animal et à les trois motifs, qui sont le souveraineté, la cruauté et la pensée enfin. Pour le premier motif, il y a seulement une citation de Deleuze. Derrida indique seulement les moments liés, le souveraineté, le tyrannie, le tyran et le loup. Et un petit note manuscrit de Derrida : Seul un être capable de souveraineté, c’est-à-dire libre, peut devenir esclave, et bête de bêtise. Deleuze dit que le tyran est à tête de l’animal et le légume. Le tyran institutionnalise la bêtise, mais il est le premier servant de son système et le premier institué, c’est toujours un esclave qui commande aux esclaves.

 

Le deuxième motif est sur le mal et la cruauté, sur le mal- et la maladie chez Schelling, la stupidité (der Blödsinn), et sur le lien avec le concept d’erreur. Dans la citation de Deleuze, il explique la possiblité de ce lien, à savoir qu’ils ne sont pas simplement des puissances corporelles, mais des structures de la pensée comme telle. Mais Derrida ne veut pas continuer d’analyser ici de cette question des structures de la pensée. Il cite autre texte de Deleuze tout à l’heure.

Toutes les déterminations deviennent cruelle et mauvaises...séparées de leur forme vivant, en train de flotter sur ce fond morne. Tout devient violence sur ce fond passif. Attaque, sur ce fond digestif. La violence qui est sur le fond, qui a autre fond, peut-être le fond libre, avec la cruauté et méchanceté. La violence est la folie, qui a rapport à l’individuation, qui donne l’animal forme. Toutes les choses sont liés avec elles-même (autonome) et la violence.

Puis, Deleuze ajoute en note sur Flaubert et Schelling: Flaubert écrit les choses sur le mal (bêtise et méchanceté), sur le Fond devenu autonome dans son Bouvard et Pécuchet ; Schelling montre Dieu pour laisser ce fond agir en toute indépendance.

 


[1] DERRIDA Heidegger et la question, 1990, Flammarion, p.11.

arrow
arrow
    全站熱搜

    Spinoza 發表在 痞客邦 留言(0) 人氣()