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萊布尼茲寫就"何謂觀念"一文,我將它與德勒茲談論"何謂創造"一文的演講放在一起討論,聲稱德勒茲借用了其對觀念的理解,即所謂"表現"概念的理解,並且延伸到"何謂哲學"中對於他人概念,和"何謂概念"的理解,全部都繼承了萊布尼茲式的概念/觀念的表現主義理解,從這裡可以說德勒茲是表現主義的當代繼承人.

以下為論文計畫之一節.題為:萊布尼茲式的概念,一個哲學表現主義的延續.

 

 

Le concept leibnizien : une continuité de l’expressionnisme en philosophie

 

Dans la conclusion de Spinoza et le problème de l’expression,  l’expressionnisme en philosophie apparaît dès le titre suivant  théorie de l’expression chez Leibniz et Spinoza. La force d’une philosophie se mesure aux concepts qu’elle crée, ou dont elle renouvelle le sens, et qui imposent un nouveau découpage aux choses et aux actions[1]. Cette phrase prend toute son importance lorsque l’on sait qu’elle est la première phrase du dernier chapitre de l’ouvrage cité. La philosophie, chez Deleuze, se définit par la création de concepts[2]. Le concept est la plus petite unité de la pensée, tout en n’étant pas la plus simple substance chez Leibniz[3]. Le cri raisonnable chez Leibniz, Deleuze le décrira comme un cri d’être : Le concept est de l'ordre du cri, et c'est quelque chose de très vivant, un mode de vie. La folle création de concepts exprime ce cri à plusieurs niveaux [4]. Deleuze utilise le concept de la monade chez Leibniz[5] pour expliquer son propre concept dans Qu’est-ce que la philosophie ?[6] En fait, Deleuze emprunte aussi sa pensée de l’idée chez Leibniz pour présenter le sens de l’expression par le concept d’Autrui[7]. Leibniz croit qu’une idée  non seulement mène à la chose, mais encore l’exprime[8] , ce  exprimer, selon Leibniz, est dit exprimer une chose ce qui présente des rapports qui répondent à ceux de la chose à exprimer[9] . Parce que l’expression est variée chez Leibniz, Deleuze dénonce le concept comme le quelque chose qui a des composantes, et se définit par elles[10]. C’est une multiplicité, bien que toute multiplicité ne soit pas conceptuelle[11]. Alors qu’est-ce que Deleuze veut dire par toute multiplicité n’est pas conceptuelle? La multiplicité est qualitative ou intensive, hétérogène et continue, virtuelle et formée de singularités, et change de nature chaque fois qu'elle se divise[12]. Ainsi, il semble qu’elle serait idéelle. De toute idée, peut-être, on peut tirer un concept[13]. C’est dire par là que l’idée se met en rapport très intime avec le concept. Les idées, il faut les traiter comme des potentiels déjà engagés dans tel ou tel mode d’expression et inséparables du mode d’expression[14] Deleuze a repris ce qui était dit dans Qu’est-ce que l’idée, chez Leibniz.

 

 


[1] Spinoza er le problème de l’expression(SPE), p.299.

[2] Cette pensée de création est apparaît très tôt, on peut voir son article en 1956 sur Bergson : Bergson, 1859-1941. Cf. L’île déserte, p.28-42. La première phrase est : « Un grand philosophe est celui qui crée de nouveaux concepts ».

[3] « La Monade, dont nous parlerons ici, n'est autre chose, qu'une substance simple, qui entre dans les composes; simple, c'est-à -dire sans parties ». Leibniz, la Monadologie § 1.

[4] Deleuze, Séminaire enregistré sur Leibniz.

[5] Cf. la Monadologie.

[6] Deleuze, Qu’est-ce que la philosophie.

[7] « Ce concept d’autrui renvoie à Leibniz, aux mondes possibles de Leibniz et à la monade comme expression de monde ; mais ce n’ est pas le même problème, parce que les possibles de Leibniz n’existent pas dans le monde réel ». Ibid, p23.

[8] Leibniz, Qu’est-ce que l’idée.

[9] Ibid.

[10] « Il n’y a pas de concept simple ». QP, p.21.

[11] Ibid

[12] Robert SASSO et Arnaud VILLANI, Le Vocabulaire de Gilles Deleuze, p.262. «multiplicité ».

[13] Deleuze, « Qu’est-ce que l’acte de création » dans Deux régimes de fous, p.291-312.

[14] Ibid, p.291.

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