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對柏拉圖主義的批判,和對黑格爾主義的反對是德勒茲主義的工作.

這裡要簡單的整理一下這個附錄,其中主要放在對simulacre擬像的探討,主要想要從這裡導出對差異和幻象概念的德勒茲主義或者尼采主義的理解.基本上是一個溯源的工作,是對所有德勒茲哲學的準備工作之一,尤其是其表現主義的理論.

以下為論文計畫之一小節.

 

 

Platon et le simulacre : Le renversement du platonisme 

 

Dans Platon et le simulacre,[1] Deleuze prend comme point de départ de définir le motif de la théorie de l’Idée chez Platon comme une théorie de différence[2]. Son discours a commencé avec la méthode de la division[3]L'essence de la division apparaît... en profondeur, dans la sélection de la lignée. Trier les prétentions, distinguer le vrai prétendant des faux. [4] Platon distingue les deux images : la copie et le simulacre, et deux domaines des images-idoles : les copies-icônes et les simulacres-phantasmes. Ainsi Deleuze a commencé à faire attention au terme simulacre à partir du paragraphe suivant: Nous sommes devenus des simulacres… Nous avons perdu l'existence morale pour entrer dans l'existence esthétique. La remarque du catéchisme a l'avantage de mettre l'accent sur le caractère démoniaque du simulacre. Le simulacre est construit sur une disparité, sur une différence, il intériorise une dissimilitude. [5] Ensuite, Deleuze définit bien le simulacre : celui qui inclut en soi le point de vue différentiel... il y a dans le simulacre un devenir-fou, un devenir illimité... un devenir toujours autre, un devenir subversif des profondeurs, habile à esquiver l'égal, la limite, le Même ou le Semblable: toujours plus et moins à la fois, mais jamais égal.[6] Pour Deleuze, Le modèle platonicien, c'est le Même... La copie platonicienne, c'est le Semblable.[7] Chez Deleuze, il semble que Leibniz hérite de cette pensée, c’est-à-dire de la raison suffisante et de la convergence ou la continuité. La raison suffisante, à savoir que tout a une raison ; la convergence ou la continuité, c’ est que la nature ne fait pas de saut, il n’y a pas de discontinuité.[8] De plus, Deleuze convie à considérer les deux formules : seul ce qui se ressemble diffère et seules les différences se ressemblent. La première est le monde des copies ou des représentations; elle pose le monde comme icône. La seconde, contre la première, définit le monde des simulacres. Elle pose le monde lui-même comme phantasme[9]. Et Renverser le platonisme signifie dès lors: faire monter les simulacres, affirmer leurs droits entre les icônes ou les copies... Le Simulacre n'est pas une copie dégradée, il recèle une puissance positive qui nie et l'original et la copie, et le modèle et la reproduction[10]. Et encore : Klossowski a raison de dire de l'éternel retour qu'il est « un simulacre de doctrine » : il est bien l'Etre, mais seulement quand « l'étant» pour son compte est simulacre[11]. Deleuze ajoutait en déçà l'éternel retour chez Nietzsche pour discuter et dévoiler la relation avec le simulacre. C'est que, entre l'éternel retour et le simulacre, il y a un lien si profond que l'un n'est compris que par l'autre... Le cercle de l'éternel retour est un cercle toujours excentrique pour un centre toujours décentré... II (L'éternel retour) est le phantasme unique pour tous les simulacres (l'être pour tous les étants. II est puissance d'affirmer la divergence et le décentrement... Aussi ne fait-il pas tout revenir. Il est sélectif encore, il fait la différence, mais pas du tout à la manière de Platon. [12] 

Platon n’est vraiment le premier non-platonniste ou anti-platonniste, que si on dit que Marx est le premier non-marxiste. C’est évident comme Deleuze qui demande : Ne fallait-il pas pousser l'ironie jusque-là? Et que Platon, le premier indiquât cette direction du renversement du platonisme[13]? Le Renversement est aussi une création. Dans le Sophiste, Platon se place contre lui-même à savoir de devenir son Idée pour le simulacre. 

 


[1] LS, p.292-307.

[2] « Il s'agit de faire la différence ». Logique du sens, p.292.

[3] Ibid.

[4] Ibid, p.293.

[5] Ibid, p.297.

[6] Ibid, p.298.

[7] Ibid, p.299.

[8] « Simplement, le Même a trouvé un principe inconditionné capable de le faire régner dans l'illimité : la raison suffisante ; et le Semblable a trouvé une condition capable de l'appliquer à l'illimité : la convergence ou la continuité. En effet, une notion aussi riche que la compossibilité leibnizienne signifie que, les monades étant assimilées à des points singuliers, chaque série qui converge autour d'un de ces points se prolonge dans d'autres séries convergeant autour d'autres points ; un autre monde commence au voisinage des points qui feraient diverger les séries obtenues. On voit donc comment Leibniz exclut la divergence en la distribuant dans des « incompossibles » et en conservant le maximum de convergence ou de continuité comme critère du meilleur monde possible, c'est-à-dire du monde réel. » Ibid, p.299-300.

[9] Ibid.

[10] Ibid.

[11] Ibid, p.305.

[12] Ibid, p.306.

[13] Ibid, p.295.

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